La piscine à vagues de la Bergerie Surf Camp remise en cause ?



La future piscine à vagues de la Bergerie Surf Camp verra-t-elle bien le jour en 2022 ? Le préfet de Loire-Atlantique vient de soumettre le projet à l’avis de la commission de préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers.

C’est une structure à 15 millions d’euros que l’on évoquait en mai dernier. La Bergerie Surf Camp est une piscine à vagues qui devrait voir le jour d’ici 2022 à Saint-Père-en-Retz près de Nantes à 10 km de la côte atlantique. Mais depuis qu’il a été annoncé, le projet est loin de faire l’unanimité.

À la demande du président du département de Loire Atlantique Philippe Grosvalet (qui est contre ce projet), le préfet Claude d’Harcourt a annoncé la « décision de soumettre le projet à la commission départementale de la préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers (CDPENAF) ».

Une procédure complète d’évaluation environnementale aura donc lieu et sera en charge de déterminer si le projet est faisable ou non. Le préfet estime qu’il est « probable que le dossier devra, par référence aux dispositions de la loi sur l’eau, être soumis au conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques (CODERST). Ainsi que vous le souhaitez, la mise en œuvre des dispositions légales et réglementaires permettra de procéder de manière rigoureuse à toutes les expertises nécessaires. »

La « Bergerie surf camp » est censée offrir aux surfeurs un bassin de 200 mètres de long et 75 de large permettant la création de vagues toutes les 20 secondes (à raison de 18 par personne sur une heure, soit jusqu’à 320 par heure), allant de quelques centimètres pour les plus petites vagues à plus de deux mètres pour les plus grosses. Le projet est controversé de par sa proximité avec l’océan et pour des raisons écologiques selon ses opposants.

À l’image de la Bergerie Surf Camp, l’émission Riding Zone s’était intéressée aux nombreuses piscines à vague, apparues ces derniers temps un peu partout sur le globe.