Top 5 des bonnes raisons de penser que le kite est le sport des boss



John Kerry, Laurence Parisot, Nicolas Hulot et Richard Branson ont un point commun : Ces personnalités influentes partagent une même passion le kitesurf, un sport de glisse de plus en plus tendance dans le milieu des entrepreneurs.

Si cette discipline, qui consiste à être tracté par un cerf-volant sur l’eau, rassemble autant de dirigeants, c’est peut-être parce qu’il apporte autre chose que simplement du plaisir. Les américains Suzie Mai et Bill Tai, fondateurs du club Maitai Global ont été les premiers à réunir des dirigeants autour du Kitesurf. Maitai organise plusieurs fois par an, des camps où se côtoient les dirigeants des géants mondiaux comme Samsung, Google, Facebook ou Sony jusqu’aux créateurs de start-up. L’année dernière plus de 1 000 dirigeants se sont rencontrés dans un lieu ecofriendly et une ambiance de social sharing pour pratiquer leur activité favorite.
Selon le magazine Forbes, ces KITECAMPS ont généré en quelques années presque 7 milliards de dollars de Business.
De fait, le kitesurf est devenu très populaire chez les dirigeants hexagonaux, au point que ces séminaires de « BEACH BUSINESS » arrivent en Europe et en France. Voici les cinq raisons qui expliquent cette tendance.

1/ Le Kite est un élixir de jeunesse pour nos entrepreneurs.
C’est un sport «100% Made in France », apparu dans les années 1980 et très récent par rapport à son ancêtre le surf hawaïen. En trente ans, le matériel a énormément progressé et ainsi que le nombre de pratiquants réguliers. En France, on ne recense pas moins de 45 000 Kite surfeurs et des centaines de clubs.

Laurence Parisot

2/ Malgré tous les clichés véhiculés par les medias, c’est un sport accessible, facile, et qui ne nécessite pas une condition physique incroyable.
​Pour preuve, le profil type du kitesurfeur débutant, est un père de famille entre 35 et 55 ans. Paul, chef d’entreprise "fait du Kite avec son fils de 14 ans et quelques amis et depuis 4 ans, toutes ses vacances se passent près d’un spot de Kite." Autre exemple, le nombre croissant de femmes, qui ont découvert ce sport, et se regroupent sur des blogs comme "Kite for girls" pour partager leur passion entre filles.
Emmanuelle, cadre dans une multinationale : "J’ai commencé le Kite en Janvier 2011 à Zanzibar. Première sensation, c’est un coup de foudre. Que du bonheur, de la liberté, des paysages magiques, et une sensation de glisse et de vol unique. Bref j’ai été piquée par le virus du Kite". ​

bronson kitesurf

3/ C’est un gisement d’opportunités économique
Nouveau sport, nouvel écosystème : tout reste à créer, à inventer et à structurer! La région Languedoc-Roussillon a vite compris les retombées spectaculaires du Kite sur l’économie locale, qui ont généré près de 1 000 emplois auprès de 120 acteurs économiques en 10 ans.
Avec ses 12 champions du monde, elle ambitionne aussi de faire de ses plages le haut lieu du Kite international en organisant par exemple « le mondial du vent » où se retrouvent tous les ans 160 000 spectateurs dans l’un des plus grands rassemblements au monde autour du Kitesurf.

José garcia

4/ Des opportunités de découvertes et de déconnecter
​Il suffit de quelques nœuds de vent et une plage pour se mettre a l’eau. Cela rend éligible des milliers de spots tout autour du globe : Asie, Caraïbes Europe, Brésil, Afrique, Maghreb… Les vocations de kitesurfeurs naissent sur les cinq continents et on découvre des nouveaux spots toutes les semaines !
Cette quête, Fréderic MAZELLA, le cofondateur de Blabla Car, la connaît bien. Il confesse dans les Echos "utiliser le Kite pour éliminer le stress". Pour lui, c’est un merveilleux moyen de faire une coupure dans un rythme de vie effréné, "Quand il est sur l’eau, pas d’internet, pas de portable, il est complètement déconnecté". Et il adore ça !

kite and connect

5/  il permet une nouvelle forme de networking « Le Beach-business »
L’idée du Beach business est de réunir des entrepreneurs dans des KITECAMPS dans un cadre propice à la déconnexion, pour échanger autour de valeurs communes, développer son réseau et enfin partager des savoir-faire.
D’une part, le plaisir de la glisse et des affaires se sont pas des notions incompatibles, ensuite  le sport est un levier efficace pour muscler son réseau et mêler l’utile et agréable. Enfin la pratique du Kite demande des qualités comme la maitrise de soi, la capacité d’anticipation et de réactivité qui sont aussi les qualités essentielles d’un bon entrepreneur.
Aux États-unis et en Allemagne, cette communauté de kitesurfeurs-patrons est en train de se structurer. La France ne restera pas à l’écart de ce mouvement, puisque le premier Kite Camp de dirigeants français a eu lieu au Maroc du 18 au 25 mai 2015 grâce au club Kite & Connect.  Il a réuni 20 dirigeants d’horizons différents, un champion du monde français et un coach stratégique. Un networking-business d’un genre nouveau puisque le maillot de bain sera de rigueur !

Laurent Houitte, Dirigeant et fondateur de Kite & Connect
www.kiteandconnect.com

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