Le FISE, un festival avant tout



Y’a du rider, oh oui, du beau gosse, du tricks tellement bon que ça rend fou. Il y a la poussière du sol Montpelliérain, qui colle à la peau, remuée par des milliers de pieds qui piétinent la terre. Le public est fasciné, passionné, captivé, il saute et vise le ciel, au rythme des vibes du speaker. On est trainé, entrainé, presque forcé de s’ambiancer, parce que c’est tout ce qui compte ici. L’ambiance électrique grésille aux quatre coins du site d’un kilomètre de long. On se prend à rêver de descendre une rampe en rollers, de claquer un rail en skate, de danser en BMX sur l’aire de flat et de s’envoyer en l’air sur la mini à Spine. On s’prend à vouloir devenir rider, ces héros que tous sont venu acclamer sous le soleil de Montpellier. Crier, hurler, vociférer, aboyer, toner, plus fort, encore plus fort, c’est le challenge des gorges des foules qui tentent de couvrir le bruit du moteur des athlètes : la musique.

Le FISE ne serait pas un Festival sans musique. Elle éclate partout, crachée par des haut-parleurs surpuissants, flottant autour d’une voiture Red Bull sur laquelle un DJ dévaste une foule endiablée. Quand la nuit tombe, la musique retentis depuis les fenêtres de l’hôtel Consuls de la Mer, où les riders décompressent, entourés de bières. Elle sort des appartements, elle s’élève d’enceintes posées à la va-vite sur le pare-brise d’une voiture, elle fait trembler un van devant lequel s’improvise une rave party. Les sons se mêlent aux couleurs, aux tons, aux styles. Car au FISE, ce qu’il y a d’aussi beau que les performances sportives, c’est le public.

Le FISE ne serait pas un festival sans festivaliers. Du rétro-vintage, du gothique, ricain, punk, rider, sexy, urbain, bling-blig, hipster, bobo, kawaii, dandy, teuffeur, racaille, bohème. Des crêtes de vingt centimètres de long colorée, des bouches rouges sensuellement dessinées, des costumes de panda, des mecs à poils, des pantalons dans les chaussettes, des coupes tout droit sorties des sixties, des styles vestimentaires improvisés, créatifs, parfois conceptuels. Les influences s’y rendent pour puiser dans cette source d’inspiration infinie qu’est le FISE et lancer les prochaines modes. Les tendances naissent au FISE, dans les tréfonds des soirées chaudes et arrosées. Car le FISE ne serait pas un Festival, sans les blackouts, les vomitos du matin, les litres de bières, les mètres de shooters, les baisers brûlants dans les recoins du Oz club, les splifs roulés à l’arraché, les kebabs dégueu de six du’, les gueules de bois, les potes. Toutes les rencontres. La joie, le fun. La fête !

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JUDE