Pratique de sport extrême, faut-il s’assurer ?



Chaque année, la pratique de nombreux sports extrêmes, considérés comme des sports à risque, engendre des drames et de nombreux accidents corporels.

 Est-il pour autant nécessaire de s’assurer ? Comment sont pris en charge ces dommages par une assurance ou une mutuelle ? Explications

Qu’entend-on par sport extrême ?

Un sport extrême est une pratique sportive, considérée comme dangereuse, c’est-à-dire pouvant entrainer des blessures très graves, voire mortelles, en cas d’accident. Il peut être pratiqué sur terre, dans les airs, en mer. Il existe de nombreux sports à risque, comme le parapente, l’apnée, le parachutisme, l’alpinisme, l’escalade, le VTT… Leur pratique doit être impérativement déclarée à son assurance qui peut les couvrir à travers des garanties santé, comme celles de la MAAF, par exemple.

Les différentes assurances pour la pratique sportive

Dans le cadre de la pratique d’un sport, il est important d’adapter son assurance selon que l’on a une pratique en club de ce dernier, en milieu scolaire ou libre. Découvrez le canyoning, un sport à risque contrôlé, avec Sportweek.fr.

Pratique en club

Dans le cadre d’une activité en club, l’assurance collective de ce dernier couvre les dommages causés à un sportif par un autre sportif. Et, son contrat doit être affiché dans les locaux.

S’agissant des blessures que l’on se fait à soi-même, celle-ci n’est pas obligatoire. Toutefois, une garantie personnelle, comme la garantie accidents de la vie, peut être opportune afin de sécuriser ses revenus et d’être bien accompagné dans les gestes du quotidien en cas de blessure grave

Pratique en milieu scolaire

La couverture responsabilité civile couvre les dommages causés par l’enfant dans le cadre de la pratique sportive obligatoire (EPS). Là encore, ce dernier n’est pas couvert pour les dommages corporels.

Dans ce cas, une assurance scolaire, obligatoire pour les activités périscolaires, peut être souscrite. Elle sert à la fois pour la responsabilité civile et la garantie accidents corporels.

Pratique libre

Pratiquée hors de tout, la pratique libre d’un sport n’exige pas de couverture particulière. Mais, en cas de dommages corporels, rien ne sera pris en charge si le sportif n’a pas d’assurance personnelle, comme la garantie accidents de la vie (pour les blessures causées à lui-même) ou responsabilité civile (pour les blessures qu’il cause à autrui).  

Si la garantie responsabilité civile figure du contrat habitation, il est à noter que la garantie accidents de la vie est à prendre en sus.

Le contrat d’assurance souscrit comprend-il les sports à risque ?

Comme avec tout contrat souscrit auprès d’un assureur, il faut être très précautionneux avant de signer et bien vérifier les clauses de garantie et d’exclusion de votre contrat. Et, pour être complètement rassurés, il est important de faire le point avec son assureur sur les dommages couverts ou non par le contrat, qu’ils soient causés par soi-même à un tiers ou subis. En effet, chaque assureur a une appréciation différente des risques et sa propre liste des sports à risque.

Pourquoi ajuster ses garanties ?

Ainsi, en fonction de sa pratique et de celle de ses enfants, il est possible d’ajuster ses garanties pour éviter toute mauvaise surprise en cas d’accidents survenus lors de sa pratique sportive, à risque ou non. En effet, il faut bien garder à l’esprit qu’à défaut d’assurance toute la charge financière qui découle d’un accident est à sa charge (perte de salaires, frais médicaux non remboursés…), et ce, déductions faites des différentes prises en charge réalisées par la sécurité sociale et la mutuelle.

Par ailleurs, il est à noter que l’absence de déclaration à son assureur de la pratique d’un sport à risque, dès l’adhésion ou en cours de contrat, peut ne pas faire faire l’objet d’une prise en charge par son assureur.

Pour éviter tout problème, il est donc important de bien définir ses besoins afin de souscrire à la garantie qui complète au mieux la responsabilité civile.

Voici un épisode de Riding Zone qui parle de l’appréhension du danger dans les sports extrêmes :