Si on se tapait une ligne ?



Née dans les années 80 aux Etats Unis, la slackline connait depuis peu un succés grandissant. The Rider Post a voulu comprendre pourquoi cette discipline est passée dernièrement de l'ombre à la lumière. 

Nouvelle discipline au FISE avec une compétition internationale de line jump, la slackline a pris de la hauteur dans le paysage des sports extrêmes. 

Nous avons rencontré Vincent Serano à la tête de l'association Service Line (une des asso les plus actives dans le domaine). Ce professionnel et passionné des sensations fortes nous explique pourquoi ce sport connaît un nouvel engouement ! Voici selon lui, les 5 raisons pour lesquelles la slack fait de plus en plus parler d'elle: 

1. C'est une discipline accessible à tous qui donne rapidement des sensations. 
Pour pouvoir évoluer sur cette sangle sans chuter, le pratiquant doit maintenir un état de concentration et de détermination maximal. C'est non seulement un excellent entrainement physique qui fait travailler tout les muscles stabilisateurs du corps, mais c'est également un très bon exercice mental qui développe la concentration. Pour Vincent, la slackline "c'est un peu comme le vélo, il faut y passer un peu de temps, et puis ça devient naturel et inconscient " et le grand avantage c'est qu'on peut apprendre tout seul !

2. La diversité des pratiques est un des points forts de la slack.
On débute sur une slack de 10 ou 15m, on galère à faire un pas, puis deux, on trouve son équilibre… puis on passe la ligne entière. Une fois que l'on est à l'aise, plusieurs choix s'offrent à nous : on cherche à aller plus haut avec la higline qui est sûrement la manière de pratiquer la slack la plus impressionante. Il existe aussi la jump line, qui consiste à faire des acrobaties sur la slack ou encore la water line qui donne des sensations complètement différentes: la vision du courant sous les pieds déséquilibre. Bref, il existe plein de façons différentes de pratiquer ce sport. Et le grand avantage c'est qu'il se pratique vraiment partout ! 

3. Selon Vincent, la slack permet de combler un besoin de sensations fortes et les limites de ce sports sont sans cesse repoussées !
Le passionné nous explique que cette discipline en est encore à ses débuts. "On est surpris tous les jours" nous confie Vincent. On allie aujourd'hui slack et basejump comme dans le film "I believe I can Fly" par exemple. On veut aller toujours plus loin, toujours plus haut, avec toujours plus de difficultés !

4. Une relation forte avec la nature.
Le fait qu'on puisse installer sa sangle n'importe où permet d'aller dans des lieux magnifiques comme en montagne ou au bord d'un lac par exemple. La highline se pratique essentiellement en haute montagne, la rédac vous conseille de regarder le film I believe I can Fly pour vous rendre compte de ce que ça donne ! 
C'est aussi ce qu'on recherche en slack : évoluer sur sa ligne au milieu de paysages fous et se sentir le plus libre possible ! 

5. Plus qu'un sport, un mode de vie. 
Il s'agit en effet d'un grand réseau de passionnés où l'entraide est primordiale. On pratique souvent la slack entre potes, ainsi on évolue et on progresse grâce et avec eux. Derrière une pratique qui semble paisible se cache des possibilités extrêmes insoupçonnées. 

Envie de vous lancer ?  On trouve des kits de slack à partir de 50 euros (slack.fr ou slackline.fr)