Sur le toit de l’Allemagne avec le Basecamp The North Face



C’est sur le Zugspitze, point culminant de l’Allemagne, qu’avait donné rendez-vous The North Face au début du mois pour l’un de ses Basecamps. The Rider Post y était pour deux jours de ski alpinisme, de via ferrata hivernale et de nuit en igloo…

Tout au long de l’année, The North Face organise des Basecamp réservés aux membres du programme de fidélité de la marque baptisé « XPLR Pass ». Ces camps de base sont des lieus d’échange, de pratique des disciplines en fonction des saisons et de récits d’aventures des athlètes de la marque qui y participent régulièrement. Au début du mois, c’est à Garmisch-Partenkirchen que se sont réunis une quarantaine de passionnés et amoureux de la montagne. Dans ce haut lieu des sports d’hiver en Allemagne, le programme était chargé entre sorties en ski alpinisme ou freeride, en raquettes, ascension du sommet du Zugspitze et exercices avalanche. Et tout ça, sous l’encadrement et les conseils avisés des guides du domaine et de l’alpiniste bavarois David Göttler, originaire de Munich à moins de 100 km de là.

Un téléphérique permet d’atteindre la plateforme qui jouxte le sommet du Zugspitze. Cette construction est située à 2950 mètres d’altitude. Avec 1945 mètres de montée d’une traite, ce téléphérique propose le plus fort dénivelé au monde pour une remontée mécanique. Ce jour-là, à l’arrivée, on distingue le sommet du Zugspitze qui est à moins de 200 mètres à vol d’oiseau et situé seulement 12 mètres plus haut que la plateforme (2962 mètres d’altitude). © Miloš Jakobi / The North Face
Les participants à ce Basecamp The North Face. Majoritairement des Allemands de la région, forcément bons skieurs pour la plupart. L’occasion également pour eux de tester les derniers équipements de la marque lors des différentes activités proposées. © Miloš Jakobi / The North Face
Dans la benne qui emmène au sommet du Zugspitze. Le parcours fait près de 4,5 km pour ce téléphérique très récent qui date de 2017 (en remplacement d’un ancien téléphérique installé en 1963). Un passage obligatoire pour les Allemands qui peuvent ainsi s’approcher au plus près du sommet de leur pays. Dans la cabine, les skieurs et alpinistes côtoient les nombreux touristes venus faire un simple aller retour jusqu’au sommet pour admirer la vue. © Miloš Jakobi / The North Face
Depuis la plateforme d’arrivée (à gauche), le panorama donne notamment sur le lac de l’Eibsee (à droite). Mais surtout, ce sont quatre pays qu’il est possible de distinguer depuis le Zugspitze quand le ciel est découvert. L’Allemagne évidemment, avec la ville de Munich que l’on distingue au loin, l’Autriche dont la frontière est toute proche, le pic de la Bernina en Suisse et les Dolomites en Italie. © Vincent Girard
Si le téléphérique permet donc de se rapprocher à quelques mètres du sommet, ce dernier a été atteint pour la première fois en 1820 par le topographe Josef Nausa accompagné de l’aide-géomètre Maier et du guide de montagne Joh. Georg Deutschl. La première hivernale ayant été réalisée en 1882. © Miloš Jakobi / The North Face
Un musée est également proposé sur la plateforme. L’occasion notamment de mieux mesurer le travail titanesque réalisé par les ouvriers pour poser les prémices du téléphérique. © Miloš Jakobi / The North Face
Pour ce Basecamp, The North Face avait réservé l’Iglu-Dorf Zugspitze, situé à 2600 mètres d’altitude. Ce véritable hôtel éphémère est construit dans la neige. Un travail impressionnant qui nécessite six semaines de construction alors que l’igloo reste en place environ trois mois pendant la période la plus froide de l’année. © Miloš Jakobi / The North Face
Chaque chambre de l’igloo (de deux à six personnes) possède sa propre décoration sculptée dans la neige par des artistes.© Miloš Jakobi / The North Face
David Göttler (en jaune) a raconté le temps d’une soirée ses récentes aventures sur les sommets du monde. L’occasion d’évoquer devant un auditoire captivé, son ascension de l’Everest en 2022, réalisée sans oxygène, sans l’aide de sherpas et en autonomie alimentaire complète (au point de devoir faire fondre la neige pour pouvoir boire son eau et de s’alimenter seul avec sa propre nourriture sans solliciter l’aide disponible sur les différents camps). Un véritable exploit quand on sait que 0,2% des personnes qui ont atteint le sommet de l’Everest l’ont réalisé sans utiliser une seule fois une bouteille d’oxygène. © Miloš Jakobi / The North Face
Dans un des couloirs de l’igloo, The North Face avait présenté sur des mannequins certaines de ses prochaines tenues pas encore commercialisées. Ici, c’est sous l’impulsion de la famille de Le Rue (Sabine, Victor et Xavier, tous riders), que la marque a dévoilé un ensemble dédié aux expéditions extrêmes (type Antarctique). Des tenues qui ont la particularité d’être entièrement recyclables. Une prouesse quand on sait qu’il est très difficile de recycler les matières les plus techniques. © Miloš Jakobi / The North Face
Joli coucher de soleil sur les Alpes allemandes. © Miloš Jakobi / The North Face
La nuit a été plutôt fraîche forcément avec l’absence de chauffage dans l’igloo, mais dormir un tel environnement vaut bien quelques frissons. © Miloš Jakobi / The North Face
La Chapelle de la Zugspitze, lieu de culte chrétien le plus haut d’Allemagne, situé à quelques mètres de l’igloo. En haut à gauche, l’arrivée du téléphérique du même nom. © Miloš Jakobi / The North Face
Le lendemain, les groupes sont répartis entre les différentes activités et en fonction des niveaux de chacun. Ski alpinisme de notre côté en niveau avancé. Un groupe composé d’une majorité de femmes, nettement plus douées sur les skis en pente raide que les trois hommes présents ce jour-là. © Miloš Jakobi / The North Face
Autre exercice proposé, celui de la sécurité en montagne. Ou comment savoir utiliser efficacement Arva, pelle et sonde que tous freerideurs se doit d’emmener avec lui à chaque sortie. © Miloš Jakobi / The North Face
© Miloš Jakobi / The North Face
Outre le ski alpinisme, le domaine skiable s’étend sur un glacier qui offre aux skieurs et snowboardeurs 20 kilomètres de pistes de neige naturelle préparées entre 2 000 et 2 720 mètres d’altitude. © Miloš Jakobi / The North Face
En suivant notre guide du jour Alex (à droite), nous arrivons au sommet d’une crête, représentant la frontière entre l’Allemagne et l’Autriche. Sur l’image de gauche, les montagnes du Tyrol autrichien nous font face. La descente s’effectue en poudreuse. Avec assurance pour les meilleurs, et plus de prudence de notre côté tout en profitant d’une belle neige tombée ces derniers jours. © Vincent Girard
David Göttler (à droite), toujours disponible pour expliquer sa vision de l’alpinisme et donner des conseils avant d’attaquer la petite via ferrata qui mène jusqu’au sommet du Zugspitze. Un baudrier et de bonnes chaussures sont nécessaires pour arriver en haut, mais rien d’insurmontable techniquement parlant. © Miloš Jakobi / The North Face
La via ferrata se réalise en moins de cinq minutes. Un court chemin qui nécessite cependant une certaine prudence sur ce passage où le vide est tout proche. © Miloš Jakobi / The North Face
Accompagnés de deux guides, nous arrivons rapidement au sommet. Les Allemands sont particulièrement enthousiastes d’atteindre le point culminant de leur pays. Mais gare au vent qui sévit régulièrement là-haut. © Miloš Jakobi / The North Face
Sous la croix, le groupe réalise quelques photos. Puis patiente quelques instants en espérant voir les nuages se disperser et pouvoir admirer le paysage. Ce qui est le cas par la suite et permet ainsi de contempler les montagnes de quatre pays différents. Le retour sur la plateforme s’effectue ensuite au petit pas, toujours assuré par la ligne de vie. © Miloš Jakobi / The North Face
Pendant ce temps, d’autres groupes parcourent les environs en ski alpinisme. © Miloš Jakobi / The North Face
Une activité freeride était aussi proposée. Une bonne technique étant forcément exigée pour se lancer sur ces forts pourcentages. © Miloš Jakobi / The North Face
L’occasion également de progresser sur sa vitesse de changement de peau et sur les fameuses transitions en ski alpinisme à la montée. © Miloš Jakobi / The North Face
Raquettes à neige pour profiter plus tranquillement du paysage. Même si l’activité peut rapidement se montrer aussi sportive si l’on attaque la pente. © Miloš Jakobi / The North Face
© Miloš Jakobi / The North Face
Parmi les équipements The North Face testés, cette veste (jaune) Summit Pumori Gore-Tex Pro, parfaite pour ce genre d’aventures et les activités pratiquées même si la marque la conseille en priorité pour l’alpinisme. Dotée d’un extérieur à triple épaisseur et à coutures scellées pour une protection imperméable et respirante, elle est suffisamment ample pour garantir une bonne liberté de mouvement. Compatible avec un casque, elle dispose d’aérations sous les bras avec fermetures éclair, d’un protège-menton et d’une doublure du col en maille brossée ainsi que de plusieurs grandes poches (tout comme la salopette qui complète l’ensemble particulièrement réussi au niveau des couleurs). Quant au sac (blanc), le Phantom 38 est surtout ultra léger (950 grammes) et confectionné dans un tissu résistant et indéchirable Spectra. Les sangles sur le côté permettent de transporter ses skis, piolets et autres cordes. Côté confort, il se fait oublier avec un panneau dorsal en mousse bien conçu et il reste en place avec ses deux sangles ventrale et poitrine.
© Miloš Jakobi / The North Face