Interview exclusive de Matthias Dandois



Vous le savez, Matthias est un peu notre chouchou, c'est le 1er rider que nous avons interviewé quand le site a ouvert et pour fêter nos deux ans d'existence, c'est naturellement qu'on s'est tournée vers celui qu'on surnomme "la grande saucisse". Et il se trouve que Matthias est une fois de plus au coeur de l'actu. Bon il est rare, très rare qu'il n'y soit pas car notre quadruple champion du monde a toujours quelque chose à faire quelquepart dans le monde et vous savez que vous pouvez compter sur nous pour relayer ses exploits.
Matthias revient en force, ça il le dit dans son interview, il est gonflé à bloc et bien décidé à foutre le bordel sur les contests cette année. Et d'ailleurs depuis cet entretien, il est déjà monté deux fois sur le podium de contests internationaux. Après pratiquement une année de convalescence pour se rétablir d'une méchante blessure à la cheville, notre Dandois national termine troisième aux Bikes Days en Suisse devant la quasi-totalité des meilleurs riders du monde et finit second au FISE de Montpellier il y a trois jours. Pas mal pour un type qui s'est sérieusement mis au street depuis une demi-douzaine d'années et qui a influencé une bonne partie des flatlanders du monde au passage, créant une nouvelle tendance, voire une discipline à l'occasion.
Nous avons raccourci l'interview car elle durait presque une heure au total mais en réponse à ma question pour savoir quels sont les riders qui lui font le plus peur actuellement sur les contests, il me répondis sans hésiter que c'est son ami et collègue Alex Jumelin qui devrait lui donner pas mal de fil à retordre cette année et ce fut le cas ce week-end au FISE justement.
Le flat a évolué au point qu'on ne dit plus flatlander mais bmxer aujourd'hui, et on le doit en grande partie à ce type qui s'exprime tranquillement sur son canapé. Cette polyvalence est aussi son point faible aujourd'hui et ce qui l'empêche de monter sur la première marche du podium. Car si en street ou park, il suffit d'envoyer du gros pour flinguer tout le monde, en flat c'est une autre paire de manche. Le flatland a un coté artistique qu'on retrouve moins dans les autres disciplines. Les juges privilégient les riders créatifs au détriment d'un type qui va envoyer le bouzin et tout fracasser. La créativité et l'originalité priment et les adversaires de Matthias l'ont bien compris, c'est d'ailleurs la seule faille qu'ils pourront exploiter pour le battre.
On ne pas pas non plus vous dire que notre chouchou n'a pas ses tricks perso, bien au contraire. Qui d'autre sur terre peut balancer des turbines en manual ou en time machine ? Et cet incroyable spinning half packer non hand qui défie toutes les lois de la science et de la gravité, on en parle ?
Bref un rider complet et surtout très accessible, qui n'hésite pas à accueillir les gens chez lui ! Matthias nous a reçu dans son nouvel appart parisien à la Bastille, un quartier qui évoque beaucoup de choses pour lui.
Allez place au chef (pour la version anglaise, il suffit d'activer les sous-titres).

Si vous voulez en savoir un peu plus sur Matthias et notamment ses tatouages, allez faire un tour sur le site de Red Bull.

Le run de Matthias au FISE 2015 : 

Matthias Dandois
Matthias Dandois
Matthias Dandois

MM