Crise requin à la Réunion : un nouveau dispositif dès la fin du mois



Comme Cap Requin, le CRA souhaite pêcher les requins-tigre et bouledogue afin d’étudier les squales. Quelques différences sont tout de même à noter. Explications.

Les attaques de requins-tigre et requins-bouledogue sont un véritable souci pour l’île française. En effet, la crise requin a un véritable impact sur le tourisme et l’économie de l’île. C’est pourquoi, un dispositif de pêche des requins-bouledogue et tigre a été adopté la semaine dernière. L’objectif est d’étudier les prédateurs pour mieux protéger les baigneurs et surfeurs. Les communes concernées vont participer au financement de ces pêches à hauteur de 840 000 euros par an qu’elles devront allouer au CRA (Centre de Ressources et d’Appui sur le risque requin). Parmi les villes concernées on trouve : Saint-Paul, Trois-Bassins, Saint-Leu, l’Etang-Salé, Saint-Pierre. La région et l’Etat participeront également au financement. Avec des pêches préventives le bord des côtes, mais également au large, le CRA ne se distingue pas vraiment de son prédécesseur « Cap Requin ». En revanche, la nouveauté est l’autorisation, si nécessaire, du déploiement de palangres verticales au sein de la réserve marine. Il souhaite également lancer la pêche des requins-bouledogue juvéniles à l’embouchure des étangs de Saint-Paul et du Gol. Des actions qui s’effectueront sous le contrôle d’observateurs externes et indépendants. Face aux détracteurs de ce système, les autres options (filets et prévention) ne sont pas abandonnées.

Pour en savoir davantage, l’émission « Riding Zone » avait consacré un sujet à la « crise requin » de la Réunion :