Radiations record : Vous n’irez plus surfer à Fukushima !



Six ans après la terrible catastrophe nucléaire et le tsunami, les radiations atteignent un niveau record à Fukushima.

Tepco (la compagnie d’électricité du Japon) vient d’annoncer que les radiations à Fukushima venaient d’atteindre leur seuil maximal depuis 2011.  Une caméra qui a exploré le réacteur principal a également photographié un trou de deux mètres de diamètre sous la principale cuve de confinement.
Je vous rappelle au passage que Tokyo accueillera les Jeux Olympiques 2020 et que ce n’est qu’à 250 km de Fukushima ! Et surtout que pour la toute première fois de l’histoire, des épreuves de surf sont annoncées.
Il fût un temps où Fukushima était un spot de surf connu et apprécié mais aujourd’hui vu le taux de radiations, il n’est pas conseillé d’aller y piquer une tête (sauf si vous voulez qu’un bras ou un oeil vous pousse sur le front).
Un taux considéré comme inimaginable selon les experts car le niveau de radiations est d’environ 530 sieverts par heure dans le réacteur n°2 de la centrale nucléaire de Fukushima. Cette mesure a été prise juste en dessous de la cuve. Le sievert est l’unité qui sert à mesurer l’impact biologique d’une exposition humaine à des rayonnements et là, tous les voyants sont au rouge. Un bien triste record. D’après les scientifiques, ces mesures ne sont pas à prendre à la légère car une seule dose d’un sievert causerait des nausées et cinq doses pourraient tuer la moitié de la population exposée en moins d’un mois et là on est à 530…

On se souvient que le tsunami avait tout dévasté sur son passage en 2011, avec un vague qui avait atteint les 24 mètres de hauteur. Une catastrophe nucléaire avait suivi car cette vague avait causé l’effondrement de trois réacteurs de la centrale. La ville est devenue hautement radioactive depuis ce jour-là et on pensait que ce serait atténué mais d’après cette nouvelle enquête, il se trouve que non. Malheureusement Fukushima est au bord de l’Océan Pacifique et cette côte risque aussi d’être polluée et interdite.

Le fait le plus alarmant est que d’après Stab Magazine, dans la petite ville de Iwaki, à 50 km de Fukushima, les habitants continuent de vivre normalement et certains surfent même sur ce spot. « No worry, no worry, it’s safe now… my friends enjoy surfing in Iwaki » a déclaré une habitante de ce village, ça fait un peu flipper quand même…

Tepco a également annoncé qu’elle avait découvert (à l’aide d’un drone) un trou béant de deux mètres de large dans une partie métallique située sous la cuve de confinement principale… Bref une zone à éviter.
Et quand on connait la gentillesse et l’hospitalité légendaires des japonais, ça fait mal au coeur car cette nouvelle est une vraie tragédie pour les surfeurs et locaux de la côte ouest de ce beau pays où le soleil continue malgré tout de se lever.