Sur les sommets du massif du Mont-Blanc avec The North Face



Au début du mois, The North Face a organisé son base camp à Chamonix. Encadré par les athlètes de la marque et des guides, on a pu expérimenter l’alpinisme. L’occasion de sortir de notre zone de confort et de mieux appréhender l’environnement de la haute montagne. Retour en images sur cette expérience intense dans la Vallée Blanche.

Marion Haerty, Tom Lafaille, Mike Arnold, Benjamin Védrines… Il y avait du beau monde pendant les trois jours du base camp organisé par The North Face à Chamonix début mars. La marque avait invité ses athlètes et de nombreux guides de haute montagne pour ce trip découverte de l’alpinisme, ouvert aux membres du programme de fidélité de The North Face, XPLR Pass. Trois jours passés dans la Vallée Blanche après avoir pris le téléphérique de l’Aiguille du Midi. Cette immersion dans l’univers de la haute montagne avait comme camp de base le refuge du requin à 2 516 mètres d’altitude, près du glacier du Tacul où l’on a passé deux nuits. Un décor somptueux où l’on a pu évoluer forcément bien encadré et avec 72 heures de beau temps.

Il y a foule à la sortie du téléphérique. Mais tout ce petit monde va se disperser rapidement une fois les skis aux pieds. D’autres continuent de grimper sur les sommets environnants. Certains gardent les crampons aux pieds, mais la majeure partie des participants à ce base camp partent sur les skis, direction les spots que les guides et athlètes ont sélectionnés pour cette première journée. © Florian Keller
Depuis l’Aiguille du midi, une petite descente s’impose pour pouvoir mettre les skis un peu plus bas. Une corde aide à garder l’équilibre et avec les crampons aux pieds, aucune difficulté pour faire cette courte section sans difficulté. © Florian Keller
© Florian Keller
En 20 minutes, le téléphérique de l’Aiguille du midi nous emmène de Chamonix aux portes de la haute montagne à 3842 mètres d’altitude. Le décor est somptueux et le temps ce jour là est aussi de la partie. © Florian Keller
Pause photo pendant la descente sous l’Aiguille du midi. © Mike Arnold
Observé également sur ces premiers mètres, un rider en speed riding, profitant du vent pour remonter. En haute montagne, les disciplines sont multiples même si une solide expérience est évidemment exigée pour évoluer dans cet environnement. © Vincent Girard
Juste sous l’Aiguille du midi, le spectacle est tout de suite saisissant. © Florian Keller
© Florian Keller
Arrivé au sommet pour ce groupe. Nous sommets tous partis avec piolets et crampons, équipements évidemment obligatoires pour pouvoir grimper sur la roche et la glace. © Florian Keller
Le refuge du requin situé au pied de la Dent du même nom. C’est là que The North Face avait décidé d’accueillir l’ensemble du groupe pendant les deux nuits en refuge. Le spectacle naturel est partout autour de ce spot. La Dent du Géant est juste en face, l’Aiguille du Tacul s’observe également depuis le refuge alors que les arrêtes de Rochefort et les Périades sont autant de sommets qui font du lieu un écrin splendide situé au cœur de la haute montagne. © Florian Keller
Certains n’ont pas hésité à s’attaquer à de gros morceaux en alpinisme. Des couloirs étroits sur lesquels le bon matériel fourni par la marque n’était pas de trop pour atteindre le sommet. © Florian Keller
Le refuge du requin est situé à 2 516 mètres d’altitude. Perché sur un balcon au-dessus de la Mer de Glace, ce site offre un spectacle majestueux, face aux séracs du Géant. © Florian Keller
Direction le pied des Grandes Jorasses sur le glacier de Leschaux. En ski alpinisme sur ce secteur à faible dénivelé, pas besoin de technique pour avancer. Ici, on apprécie simplement l’immensité du lieu, le calme et la grandeur des montagnes qui nous entourent. © Florian Keller
La soleil disparaît doucement derrière les sommets, la température baisse au fil des heures. Mais dans le dortoir du refuge, on se tient chaud et la nuit est plutôt douce pour peu de ne pas avoir oublié ses boules Quies… © Florian Keller
Plusieurs athlètes et guides ont dormi à l’extérieur, dans les tentes The North Face. Le refuge étant complet pour ces deux nuits. © Florian Keller
Marion Haerty a profité de la soirée de projection de films pour dévoiler quelques minutes de sa récente production, baptisée « Didi » et dont le thème concerne l’émancipation des nouvelles générations de femmes sherpa au Népal. Vous pouvez le découvrir en intégralité à cette adresse. © Florian Keller
Sous le toit du refuge, on se réchauffe et on apprécie l’excellente nourriture préparée par les gardiens. © Florian Keller
Au petit matin, le départ depuis le refuge donne le ton. Le soleil est toujours au rendez-vous et les glaciers toujours aussi somptueux. Attention cependant à rester vigilant sur cette neige très piégeuse à cette heure là de la journée. La première partie en descente n’est pas de tout repos, mais ça passe à petite allure, ou plus rapidement selon le niveau technique de chacun. © Florian Keller
Des ateliers sécurité étaient aussi organisés avec les athlètes The North Face et les guides. Toujours utile pour mieux appréhender l’univers de la haute montagne ou pour un rappel des principes de base pour les participants plus expérimentés. © Florian Keller
Baudrier obligatoire sur les trois jours de ce base camp. Au-delà de son utilité pour grimper en alpinisme, il est aussi utile en cas de chute dans un trou ou une crevasse pour aider l’infortuné à se sortir de ce piège. © Florian Keller
Des groupes de niveaux se sont formés au fil des jours et si certains poussent pour aller plus haut, d’autres préfèrent rester dans la vallée à admirer le spectacle. © Florian Keller
Descendre la Vallée blanche est toujours un grand plaisir. Il faut savoir se créer un passage et éviter les secteurs les plus instables. D’où l’utilité de prendre un guide pour s’y aventurer et skier sereinement dans ce cadre magnifique. © Mathis Dumas
Marion Haerty dans son élément. Cette année, la quadruple championne du monde de snowboard freeride vit une saison plutôt tranquille. Elle avait déjà annoncé qu’elle ne participerait pas au Freeride World Tour et a dû également renoncer au Natural Selection Tour en Amérique du Nord à cause d’une blessure. © Mathis Dumas
Grimper avec les crampons a été pour certains une belle découverte. Il s’agit de bien planter la chaussure dans le sol pour une bonne stabilité. Quand la glace apparaît, il faut savoir faire confiance au matériel pour prendre appui sur les crampons et se hisser sur la paroi. © Jordan Manoukian
© Jordan Manoukian
Plaisir immense d’une descente dans la neige immaculée. Surtout après une difficile ascension, c’est la récompense en mode dénivelé négatif. © Jordan Manoukian
La neige peut changer d’une zone à une autre. Elle offre parfois une fine croute sur laquelle il faut savoir rester solidement ancré sur ses jambes, avant d’enchainer ensuite avec de belles sections de poudreuse. © Jordan Manoukian
Pause déjeuner. Il y a pire comme panorama. © Vincent Girard
Tout au long des deux soirées passées au refuge, athlètes et guides évoquent leurs dernières expéditions en montrant les couloirs vertigineux où ils se sont aventurés. Un autre monde… © Jordan Manoukian
Quand la trace est faite, l’avancée se fait plus rapidement en ski alpinisme. Mais le fort dénivelé peut parfois pousser à chercher à côté de la trace principale pour retrouver du grip avec les peaux de phoques et éviter de partir en arrière. © Jordan Manoukian
Atelier montage de tentes. Pour ces grands modèles, être à plusieurs est une nécessité même s’il est possible de monter la tente seul, mais il faudra alors savoir être patient. © Luke Jarmey
© Luke Jarmey
Un vrai challenge de passer ici sur l’arête des Cosmiques. Mais grâce aux précieux conseils de Tom et Colline, mes guides du jour, je parviens au sommet. Une victoire personnelle. © Vincent Girard
Tom Lafaille mène la danse et montre la voie. Une petite mise en jambes pour lui, un vrai défi pour d’autres… © Vincent Girard
Sommet ! © Vincent Girard
Tom Lafaille m’a assuré sur cette voie et s’est montré particulièrement patient. L’alpiniste français est passé par le ski alpin et l’escalade avant de s’aventurer sur les sommets en alpinisme. Tom est le fils de Jean-Christophe Lafaille, grand alpiniste français auteur de plusieurs 8000 en solitaire et décédé sur les pentes du Makalu au Népal en 2006. © Vincent Girard
© Vincent Girard
Descente en ski le dernier jour pour terminer la Vallée blanche. © Vincent Girard
Ici, la Vallée blanche prend fin pour les skieurs et snowboardeurs. Tom Lafaille me précise qu’il est désormais plutôt rare de réaliser la descente jusqu’à Chamonix (« Il est possible de le faire dix jours par an environ »). De mon côté, la Vallée blanche m’avait évidemment laissé un souvenir différent lors de ma dernière venue ici il y a 23 ans car nous avions alors effectivement skié sans problème jusqu’à Chamonix. L’absence désormais plus régulière de neige à 1 600 mètres d’altitude est une conséquence bien visible du réchauffement climatique. © Vincent Girard
Section qu’il faut prendre à pied avant de rejoindre les escaliers menant à la télécabine qui amène ensuite au train de Montenvers. © Vincent Girard
La grotte de glace qu’il est possible de venir visiter depuis Chamonix grâce au train de Montenvers. © Vincent Girard
Photo prise depuis l’Aiguille du midi. Tout en haut, le Mont blanc nous fait face. Il semble si proche, mais une préparation spécifique est nécessaire pour en atteindre le sommet après plusieurs heures de marche. © Vincent Girard