On a testé les skis électriques français Skwheel



Créés par deux frères Français, ces skis électriques rappellent les sensations éprouvées sur les pistes. On les a testés et on a approuvé.

Si on connaissait déjà les planches de surf électriques qui se contrôlent avec une manette tenue dans la main, le concept est le même pour ces skis électriques baptisés Skwheel. Antoine, Romain Massebeuf et Joseph Dahirel nous les ont fait essayer. Une fois les pieds sanglés sur les skis (sur le même principe que les fixations de snowboard), l’équilibre se trouve facilement quand on se met debout. L’accélération est franche et il faut savoir doser le petit bouton de la manette pour trouver la bonne approche. La prise de vitesse est impressionnante pour un engin capable d’atteindre les 80 km/h mais bridé à 25 km/h en sortie d’usine. Les quatre roues sont motrices et chacun accueille un moteur de 600 watts (2400 watts au total). Les batteries sont situées sous les pieds, peuvent s’enlever et s’échanger facilement.

En ligne droite, l’équilibre est facile et il faut surtout gérer l’accélération pour éviter de partir en arrière en poussant trop fort sur la puissance du moteur. On se positionne donc bien sur l’avant et après quelques minutes, on commence à apprécier les sensations procurées par les skis électriques et le potentiel qu’ils offrent en virage grâce notamment au système de pivot des roues avant. Comme pour les skis traditionnels, il ne faut pas hésiter à plier les genoux en mode godille. Sur les petits chemins de graviers, les roues permettent de passer sans soucis, à condition d’avoir une certaine vitesse pour ne pas trop ressentir les aspérités du terrain.

 
 
 
 
 
Voir cette publication sur Instagram
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Une publication partagée par @skwheel_

Du côté des freins, deux options s’offrent à nous. La première est mécanique et se situe sur la roue arrière. Il suffit de baisser sa jambe vers l’arrière pour que la roue vienne frotter sur le frein. On peut aussi opter avec le frein moteur en poussant la molette d’accélérateur dans l’autre sens (option que l’on préfère quand on débute avec les Skhweel et qui est plus douce que le frein mécanique). Globalement, la maîtrise de l’engin se fait rapidement pour une utilisation basique : accélération, virages larges et freinage en douceur. Ensuite et comme pour tous ces appareils qui demandent un peu d’expérience pour être bien maitrisés, c’est l’accumulation des kilomètres qui permettra de mieux cerner ce que ces skis électriques permettent de faire. Et le potentiel est intéressant quand on s’imagine rouler sur route ouverte ou en mode urban trail, mixant facilement bitume et petits sentiers.

On apprécie aussi le transport facile avec une poignée qui se déplie rapidement et permet de faire rouler les Skwheel sur deux roues (l’ensemble pèse 12,5 kg). Ces skis électriques sont aussi dotés de lumières que l’utilisateur peut actionner via la manette. Côté châssis, ce dernier est en composite et carbone. Niveau autonomie, les Skwheel sont annoncés à 30 km à une vitesse de 25 km/h. Le temps de recharge est estimé à 1h30 environ avec un chargeur rapide et 2h30 avec un chargeur standard.

Ces skis électriques français ont bénéficié d’une campagne de financement participative réussie (et toujours en cours à cette adresse) qui a déjà permis de récolter 112 000 euros. Suffisant pour lancer la production des Skwheel dont les premiers modèles seront envoyés à leur propriétaire à partir de juin 2024. Enfin niveau tarif, les Skwheel sont pour l’instant commercialisés à 2000 euros via la campagne de financement participative mais il devrait ensuite être vendus autour de 2400 euros (garantie de deux ans sur les pièces électroniques et mécaniques, incluant la main-d’œuvre).

Regardez en replay ci-dessous le dernier épisode d’Actu Ride (émission produite par Puzzle Media).