Ouverture d’une vague artificielle au Futuroscope en 2020



Le surf aura son spot artificiel au Futuroscope en 2020. C’est la vague semi-naturelle d’Okahina Wave qui a été choisie par le département de la Vienne. Elle verra le jour sur le plan d’eau du Téléport.

Alors que Paris 2024 a annoncé que le surf se disputerait sur une vague naturelle, les spots artificiels continuent cependant de se multiplier. Le dernier en date sera inauguré en France en 2020 au pied du Futuroscope. Le département de la Vienne vient en effet de donner son accord pour la création du premier démonstrateur de la vague semi-naturelle de surf Okahina Wave. C’est sur le plan d’eau déjà existant du Téléport qu’elle verra le jour en 2020.

La société Wavering Solution a conçu la GreenTech Okahina Wave après quatre années de recherche et développement dont la caractéristique particulière est « d’améliorer la biodiversité des milieux aquatiques dégradés » comme l’explique la société dans un communiqué : « La GreenTech Okahina Wave utilise la souplesse et la faiblesse naturelles de l’eau pour créer une vague à surfer respectueuse de l’environnement. Une vague semi-naturelle qui oxygène et limite le réchauffement de l’eau, favorisant ainsi la diversité du biotope aquatique. Une vague creuse et tubulaire de 60 cm à 2 mètres de haut toutes les 10 secondes, pour un ride de près de 30 à 45 secondes. »

À l’origine d’Okahina Wave, le Français Laurent Héquily explique que « cette vague consiste en une infrastructure légère flottante en forme d’atoll polynésien qui vient se positionner sur des plans d’eau existants qu’elle ne dénature pas. Au contraire, elle est facilement démontable et en phase avec les enjeux de son époque. Elle ne nécessite pas d’emprise au sol, ne les imperméabilise pas durablement, ne requiert pas de bétonnage, ne mobilise pas ensuite d’importante quantité d’eau, encore moins de filtration.« 

« Contrairement à certains sites dont la consommation énergétique équivaut à 600 à 800 foyers, la sienne est très limitée et par ricochet, son impact carbone également. Elle contribue à oxygéner les eaux des lacs ou des lagunes marines en créant du mouvement et limite ainsi l’asphyxie des plans d’eau. Elle intègre dans sa structure une nurserie à poissons et des récifs artificiels. Ce sont tous ces critères qui rendent la vague semi-naturelle Okahina Wave unique et écologique« .

Son créateur espère la « rendre la pratique du surf accessible à tous, le prix d’une cession équivaudra à celui d’une heure de squash ou de wakepark et permettra à tous les publics d’être en contact permanent avec l’énergie d’une vague et la magie du surf. »

L’émission Riding Zone avait interviewée ce même Laurent Héquily dans une enquête sur les piscines à vagues à revoir ci-dessous en replay.