Drogues et alcools : l’inquiétude des stations de ski françaises



En Savoie, huit stations de ski se concentrent sur la prévention des risques liés à l’alcool et aux drogues. En effet, ces fléaux inquiètent les stations qui ne cessent de multiplier les mesures préventives.

Les dérapages n’ont pas lieu que sur les pistes. En effet, chaque année de nombreux vacanciers vont à la montagne pour s’adonner aux plaisirs des sports d’hiver, mais également pour faire la fête. Si la plupart des touristes ne confondent pas « sortir faire la fête » et « excès », les stations de ski se voient tout de même victimes de certains comportements. Une étude journalistique a révélé que dans huit stations de Savoie la prévention est devenue un véritable enjeu. En effet, si les drogues sont présentes dans les stations, c’est l’alcool qui pose le plus de problèmes. Il est à l’origine de nombreuses ruptures de contrat pour les saisonniers. L’association « Le Pélican » forme les responsables des espaces saisonniers, les gardiens d’immeubles ou les employeurs des huit stations concernés (Tignes, Val d’isère, Les Arcs, La plagne , Valmorel, Courchevel, Les Ménuires et Val Thorens). Sur la seule station de Val Thorens, 400 000 euros sont déversés chaque année pour la prévention et 14 ambassadeurs du respect ont été recrutés afin de veiller sur les touristes et de les alerter sur les dangers et les abus des stupéfiants. Au niveau sanitaire, la montagne ne refroidit pas les ardeurs de certains. En effet, de nombreux dépistages du SIDA ou des MST seront organisés lors de la Journée Santé qui aura lieu le 20 et 27 mars prochain à Val Thorens.

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Article Libération N°1 – 9 février 2018

Article Libération N°2 – 9 février 2018