SCUBA IN JAPAN – UNE EXCLUSIVITE THE RIDER POST



Poudreuse ! Voici le maître mot de ce trip incroyable que Benjamin Etienne, l'heureux gagnant de la Julbo White Session 2013, a partagé avec Enak Gavaggio sur les pentes enneigées du Japon. Session dans les pillows, les fumerolles des volcans ou encore les instants détentes dans les Onsen, découvrez les premières images de cette aventure unique, hautement jalousée !

L’HISTOIRE, racontée par Benjamin Etienne.

Certains rêves peuvent devenir réalité.

Après plus de dix heures de vol, les yeux collés et les jambes lourdes, le soleil se lève sur les côtes Japonaises que nous survolons et de magnifiques paysages se dévoilent où les volcans immaculés de blanc percent les nuages. Une fois au sol, les clés du van en poche et les skis dans le coffre, nous partons direction Sapporo centre où la neige tombe en continu. Après une bonne nuit de sommeil, départ pour Teine, une station sur les hauteurs de Sapporo. La neige tombe encore et encore, on enchaine les runs dans les forêts de bouleaux. J’apprends doucement aux côtés d’Enak à avoir une attitude propre en l’air et sur les skis pour faire de belles images, et ce n’est pas si simple. Le soleil n’étant pas de la partie on décide d’aller sur Furano au nord-est. Dès la première heure ça attaque fort et dès que l’on sort des pistes on peut faire sa trace toute la journée grâce à cette neige abondante qui arrive tout droit de Sibérie. Le second jour une petite affichette nous était dédiée « ski de forêt interdit sous peine d’amende » et le snow patrol nous attendait de pied ferme, l’occasion de jouer au gendarme et au voleur sur la piste. Sur le chemin de l’allée, à une dizaine de bornes de la station, l’un des caméramen avait repéré quelques lignes de paravalanche… Parfait ! Nous avions trouvé notre activité pour cette troisième journée à Furano. On prépare les peaux, les alpines trekker et c’est parti ! On repère nos lignes depuis la route puis on grimpe droit dans la forêt. Avec Enak, nous ne faisons pas les malins, le lieu étant une réserve d’ours, je peux vous garantir que la montée se fait presque aussi vite que la descente. Et ce fût comme ça toute la journée avec des runs de ouf dans une quantité de neige hallucinante. Je pense que les paravalanches resteront l’un de mes meilleurs souvenirs même si ce n’est pas si simple que ça à rider. Après cette folle journée nous décidons de bouger sur Asahidake où se trouve le Mont Asahi, 2291m, le plus haut sommet de l’île d’Hokkaido. L’hôtel où l’on va pouvoir se détendre est vraiment typique. Le onsen, un bain thermal naturel, est grandiose, l’eau arrive des sommets chauffés par la chaleur du volcan dans une petite piscine en pierre volcanique. Des murs de neige de deux mètres de haut entourent ce merveilleux petit coin de paradis. Après ce moment de repos et le ventre bien plein, direction les chambres. Le sol est en paille tressé, une petite couette en guise de matelas et des oreillers en grain de riz pour un sommeil réparateur. Il y en a bien besoin !

Au réveil, le soleil est enfin là après quatre jours de neige. Pleins de motivation, nous rejoignons la seule benne qui dessert le volcan où le guide « free-rider » du coin nous attend. La lumière est splendide, le paysage se dévoile au fur et à mesure de la montée, des chaines de volcans s’étalent à perte de vue. Arrivés au sommet, de gigantesques nuages s’évaporent dans le ciel, le volcan en arrière-plan est somptueux. Direct, on décide de monter, skis sur le dos, en direction des fumeroles où une ambiance démoniaque règne. Tout prêt des cratères, la neige est jaune et le souffre sent l’oeuf pourri. Après trois remontées en téléphérique, tout le monde est claqué, une semaine de ride intensif ça fatigue ! Ce n’est pas si facile que ça la vie de pro rider. Direction l’hôtel pour refaire les valises, la fin est proche… Six heures du matin, voilà, c’est le grand départ. On trace sur l’aéroport de Sapporo pour un vol sur Tokyo. Une fois arrivés, à peine le temps de se poser que l’on repart direct, direction Shibuya, l’un des quartiers les plus animés du Japon. Les gens courent dans tous les sens, des enseignes lumineuses scintillent de partout, mais aucun klaxon, aucune agressivité n’est palpable, rien à voir avec nos capitales européennes. Après avoir visité d’immenses centres commerciaux, des salles de jeux sur quatre étages, et des lieux insolites (comme une boîte de nuit style Louis XV avec des dorures, des miroirs et des chandeliers de partout) grâce à notre super guide et ami rencontré sur place. Après cette semaine inoubliable, c’est avec regret que nous devons quitter le Japon. Mais je repars avec des souvenirs plein la tête et des rencontres exceptionnelles. Si je devais garder trois souvenirs du Japon ce serait : la gentillesse des habitants, la beauté du paysage doublée de sa fabuleuse neige et sa délicieuse cuisine. Encore un grand merci à Julbo et aux quatre joyeux lurons qui m’ont accompagné, Enak GAVVAGIO, Dino RAFFAULT, Tristan SHU et Sebastien LAUGIER.

Et si c'était toi ? Pour s'inscrire à la prochaine White Session – direction Canada, et tenter de remporter l'équipement du film, RDV sur notre site : http://www.julbo-eyewear.com/fr/10/session-channel.html?idS=8