« Le grab de Tess Ledeux manque un peu de tenue, ça fait la différence avec la Chinoise »

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Le juge français des Jeux Olympiques sur l’épreuve de Big Air Charly Royer exlique pourquoi la Française a été finalement battue de peu par la Chinoise Eileen Gu.

Cette nuit, Tess Ledeux est passée proche de monter sur la plus haute marche du podium lors de l’épreuve de big air. Mais le rideuse tricolore a finalement dû se contenter de l’argent, devancée in extrémis par sa concurrente chinoise Eileen Gu (elle aussi hauteur d’un double cork 1620 et finalement devant pour 0,75 point grâce à sa deuxième note).

Interrogé par Eurosport, le juge français de l’épreuve Charly Royer a expliqué pourquoi la Française s’est finalement retrouvée derrière sa rivale. « Tess relâche un tout petit peu trop tôt son 1440 Japan« , analyse le juge. « Eileen est plus propre, c’est pour ça qu’elle prend 0.75 point de plus, ce qui n’est rien du tout. Certes, Tess fait une première mondiale avec son switch 1440 mais avec un grab un peu court malheureusement pour elle. C’est son grab qui manque un peu de tenue et c’est vraiment l’exécution qui a fait la différence. »

Charly Royer a également nié en bloc les accusations de favoritisme de la skieuse chinoise qui évoluait à domicile. « Je peux comprendre que les gens pensent tout de suite au complot. C’était quasiment sûr qu’on allait parler de ça. Mais ça ne nous concerne pas. On est une discipline de jeunes. On ne se rend pas compte de l’émotion que ça nous procure de voir les filles pousser notre sport comme ça. Qu’elles soient chinoises, françaises ou même belges, ça ne change rien. C’est de la passion pure et simple. Il n’y a pas de favoritisme. Pour nous, il n’y a pas de complot. Pour les athlètes et les coaches non plus. On a eu des bons retours, je n’ai entendu personne se plaindre. Je peux comprendre les néophytes mais on est sereins sur le classement final. On a fait notre boulot correctement aujourd’hui. »

De son côté, Tess Ledeux n’a d’ailleurs émis aucune remarque quant à la notation des juges. « J’ai skié à 100%, j’ai donné le meilleur de moi-même, je n’aurais pas pu faire mieux honnêtement. Mon ‘double 16’, c’était la deuxième fois que je le passais en compétition, je ne pouvais pas faire mieux, je ne peux être que fière de moi. Il y a quelqu’un de meilleur que moi, c’est comme ça. Je ne peux pas me plaindre d’une médaille olympique. »

https://twitter.com/EmmanuelleFaure/status/1490939857132490757

Découvrez le reportage de l’émission Riding Zone (produite par Puzzle Media) sur l’école de ski freestyle de La Clusaz.