Steve le phoque a traversé le lac Baïkal en Russie



Le Français Stève Stievenart dit « Steve le phoque » a réussi le 13 juillet dernier à traverser en relais le lac Baïkal en Russie.

Vous l’aviez peut-être découvert avec le reportage que l’émission Riding Zone lui avait consacré (voir en bas de l’article). Stève Stievenart dit « Steve le phoque » est un nageur extrême qui aime parcourir de très longues distances dans l’eau. Après son aller-retour entre l’Angleterre et la France (seul Français à avoir réussi ce défi), Stève Stievenart était en Russie ces derniers jours pour tenter de traverser en relais le lac Baïkal en Russie avec d’autres nageurs.

Au programme, 55 km dans une eau glaciale pour relier Shamman Stone à Vidrino. Chaque nageur réalisait 5 minutes de nage entre deux relais. « Une magnifique aventure inédite sur le lac Baïkal vient de se terminer après 29 heures » a expliqué le Français au terme de cet exploit collectif. « Grâce à une équipe de 8 nageurs soudés le principal objectif de rallier les 55 km séparant la ville de Vidrino et Shamman Stone de l’autre côté du lac a été atteint dans des conditions extrêmes. Nous nous sommes relayés dans une eau entre 5 et 9° dans un environnement exceptionnel ! ».

« La seconde partie de l’expédition devait nous mener de Shamman Stone ( à l’entrée de la rivière Angara ) jusque Irkoutsk . Nous avons parcouru 26 km dans une eau à 4° (normalement entre 12 et 14° à cette période de l’année) se relayant toutes les 5 minutes mais la nature et la protection civile en ont décidé autrement ! Le brouillard omniprésent a fait stopper le relais une première fois (le bateau ayant même perdu un nageur pendant 5 minutes provoquant Un gros coup de stress parmi nous) et finalement la température de l’eau stagnant à 4° ont fait prendre la décision collective de stopper cette seconde partie afin de ne pas mettre en danger la vie des nageurs. Il faut savoir écouter la nature et rester humble face à elle ».

Découvrez le reportage de l’émission Riding Zone (produite par Puzzle Media) sur ce même Stève Stievenart.