Le Français Nathan Lehoux champion du monde de bodysurf



Vice-champion du monde de bodysurf en 2018 le Français Nathan Lehoux a remporté l’or ce week-end en Californie.

C’est à Oceanside en Californie que le Français Nathan Lehoux a décroché le titre de champion du monde de bodysurf. Ce week-end, le Tricolore espérait transformer sa médaille d’argent acquise lors des mondiaux de 2018 en or. Dans la catégorie 18/24 ans, Nathan Lehoux (que vous pouvez admirer sur un long tube au Maroc ci-dessous) a été solide jusqu’au bout pour parvenir en finale et signer une ultime vague qui lui a permis de décrocher le titre mondial devant Dylan Kelly et Wyatt Yee.

« Ce titre de champion du monde n’a vraiment pas été facile à décrocher » expliquait-il à la Fédération Française de Surf après son sacre. « En finale, il y avait énormément de niveau, c’était la série la plus relevée que je n’ai jamais faite. Il y avait trois Hawaïens, un Australien et un Californien. L’Hawaïen Kealii Punley était l’homme à battre, il a gagné les championnats du monde les trois dernières années et, cet hiver, il a gagné la compétition de Pipeline devant des légendes comme Mark Cunningham, Mike Stewart, Tim Burnham et bien d’autres. Dane Torres, l’autre Hawaïen me faisait aussi très peur, il a été un des premiers à replaquer un ARS (Rollo + 360) en bodysurf. Les 3 autres compétiteurs étaient tout aussi fort mais moins connus. »

« Le spot était une très longue droite technique. Le problème était qu’il s’agissait d’un petit peak et que tout le monde était placé au même endroit pour prendre la même vague. Pendant la première moitié de la finale, je n’en ai pas eu une seule. Il y avait tout le temps quelqu’un avec la priorité. Je me suis placé plus à l’intérieur et j’ai pris plusieurs longues vagues. Tout au long de ma série, le clan français était sur le Pier, juste à côté du spot. Ils ont pu m’annoncer les séries qui arrivaient, et me donner des conseils de placement. Leur aide a été la clef de ma victoire. Dans la dernière minute, ils m’ont dit de me mettre à l’inside, j’ai pu ainsi prendre une dernière vague au « buzzer beater », qui m’a permis de décrocher mon titre.«