Jérémy Flores : « On est parti pour un voyage de 37 000 km… »



Le surfeur français Jérémy Flores et sa famille ont débuté « une vraie mission » il y a quelques jours. Objectif : rejoindre l’Australie depuis Tahiti, en passant par Paris…

« Oui, c’est bien le plus long trip de toute ma vie. C’est une vraie mission. À Tahiti, les frontières sont fermées et on n’a pas pu aller directement à Los Angeles. Voilà pourquoi on a dû passer par Paris. » Dans une interview à lire en intégralité sur le site de la Fédération Française de Surf, Jérémy Flores raconte les difficultés qu’il a rencontrées pour organiser son voyage en Australie (où se tiendra la tournée australienne du championnat du monde), lui qui habite à l’année à Tahiti avec sa femme et sa fille de quatre ans. « On vient de passer trois jours à Paris. On est resté à l’hôtel à Roissy, en auto-isolement pour ne pas prendre de risque car on a été testés avant de repartir pour Los Angeles. On va être testés plusieurs fois d’ici l’Australie. On va passer trois jours à L.A. Là aussi à l’hôtel. Refaire un test et prendre l’avion de la WSL le 6 mars, avec tous les autres surfeurs, pour Sydney. Arrivés en Australie, on sera testé à la descente de l’avion et on suivra une quatorzaine stricte de 14 jours minimum, enfermés dans un hôtel. Avec un énième test au final ».

Au total, Jérémy Flores et sa famille auront parcouru 37 000 km en avion une fois arrivés en Australie. « Ce sont des jours en plus, de la fatigue et des tests. Il y a aussi le fait d’être avec ma fille qui rend les choses plus compliquées. Mais je ne me voyais pas passer plus de quatre mois sans ma famille. C’était impensable. On a passé beaucoup de temps à planifier ce déplacement avec un routing compliqué et toutes les autorisations pour entrer et sortir de tous les pays qu’on va traverser. C’est un sacré coût aussi. Quand on fait les calculs, on ne sait même pas si on va rembourser tous les frais engagés pour aller là-bas. D’autant qu’il n’y a aucune garantie que les quatre compétitions aient bien lieu. Normalement, le surf nous fait gagner notre vie. C’est notre job. Là… »

Lisez le reste de cette grosse interview à cette adresse dans laquelle le numéro un français évoque également le calendrier chamboulé de cette saison 2021, sa future retraite ou encore sa routine d’entrainement qui a considérablement changé cette dernière année.

De son côté, l’émission Riding Zone Junior (produite par Puzzle Media) avait rencontré Lucie Bonnier, une prodige du surf installée en Martinique et membre du Pôle Espoir.