Pas de vague artificielle pour les JO de 2020 !



Depuis la funder’s cup, la première compétition sur vague artificielle qui s’est déroulée au surf ranch de Kelly Slater, une rumeur s’est propagé …

… racontant que les débuts olympiques du surf se feraient également sur une structure artificielle.

Sophie Goldschimdt, la directrice générale de la WSL avait d’ailleurs fait une annonce qui allait dans ce sens : « Nous espérons que s’il est prêt et testé à temps pour les Jeux, les organisateurs penseront à ce site, car les vagues ( naturelles ) ne sont pas bonnes à cette période de l’année ».

Suite à cette déclaration, qui semblait confirmer la rumeur, un grand débat avait vu le jour dans la communauté du surf. Les pros-océan et les pros-surf ranch ont avancé leurs arguments pour influencer la décision finale du comité olympique.

Mais la Fédération internationale de surf (ISA) a calmé le débat et en a rassuré certains en annonçant que le choix du spot olympique était déjà arrêté. Il a donc annoncé officiellement que les débuts du surf olympique se feront dans la station balnéaire de Tsurigasaki Beach, à 60km de la capitale nipponne. « Avec le support de l’ISA, le CIO ainsi que les organisateurs des J.O de Tokyo ont décidé que les épreuves de surf auront lieu dans l’océan. Le comité d’organisation des JO 2020 ne nous a pas fait part de la possibilité de changer son plan alors nous restons sur le site choisi de l’océan ».

Tout de même, le président de L’ISA, Fernando Aguerre ne ferme pas la porte définitivement sur l’idée d’organiser une épreuve olympique sur vague artificielle puisqu’il ajoute ensuite : « L’ISA a depuis toujours supporté la technologie des piscines à vagues. Nous sommes très curieux et intéressés par tous les développements de ce genre et bien évidemment nous restons en contact avec nos collègues surfeurs en ce qui concerne les nouvelles initiatives qui peuvent aider au développement de notre super sport ». Alors, si les JO de Tokyo promettent de montrer une belle compétition dans un milieu naturel, ça ne sera peut-être pas le cas des JO de Paris en 2024.