Un fleuve de Nouvelle-Zélande reconnu légalement comme une entité vivante !



Bonne nouvelle : la nature peut désormais se défendre au tribunal en Nouvelle Zélande.

C’est une première mondiale, le fleuve Whanganui est officiellement doté d’une personnalité juridique.

Ce cours d’eau est considéré comme sacré par les Maoris et depuis le 15 mars, ses droits et intérêts pourront être défendus devant la justice, comme une personne à part entière. Un conflit datant de 1870 qui opposait l’état néo-zélandais et la tribu qui habite le long du fleuve. Le plus long litige de l’histoire s’est donc soldé par la victoire des autochtones.
Le parlement a enfin reconnu ce fleuve comme une personnalité juridique avec tous les droits et les devoirs correspondants. Le Whanganui, qui s’étend sur 290 kilomètres de long dans l’île du Nord ainsi que ses affluents et l’ensemble de ses éléments physiques et métaphysiques est maintenant une entité vivante et pourra être défendu en tant que tel devant la justice.

C’est bien la première fois dans l’histoire que ça arrive mais cela voudrait dire que maintenant n’importe quel océan pourrait aussi être reconnu et défendu. Des plaintes pourraient même être déposées en son nom et le fleuve sera représenté par un membre de la tribu et un autre du gouvernement. Les Maoris précisent cependant qu’ils ne sont pas propriétaires du fleuve (de son vrai nom Te Awa Tupua) mais son gardien. Ils ont quand même empoché 80 millions de dollars pour le préjudice financier et 30 millions de plus pour améliorer l’état du cours d’eau.

Un accord inédit qui peut paraitre choquant pour certains mais pas pour la tribu Iwi qui considère ce fleuve comme divin. Le député Adrian Rurawhe, lui-même maori, a ajouté « Je suis la rivière et la rivière est moi ».

 

 

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