Louis-Philippe, explorateur, traverse les déserts sans eaux



Pour continer notre dossier concernant les aventuriers, voici un explorateur tout droit venu de Belgique. Louis-Philippe Loncke s'est lancé dans sa première aventure en 2004, en Océanie. 45 000 km de road trip, 2 000 km de rando et plus de 100 plongées, Louis-Philippe a traversé pas moins de cinq pays dont l'Australie, la Nouvelle-Zélande, les îles Fidji, la Plynésie et la Nouvelle-Calédonie.

louis-philippe loncke

Il fête aujourd'hui ses 10 ans d'explorations, toutes destinées à étoffer les données sur la pollution des eaux et l'assèchement de certaines régions du globe.

aventurier

Ingénieur de métier, Loncke est un amoureux de la nature et recherche dans ses expéditions une confrontation directe avec l'extrême difficulté de sa seule compagnie. L'aridité des déserts, les terres inexplorées et abandonnées de l'homme, Louis-Philippe les a traversé à pieds ou en kayak, dans le but de se dépasser tout en respectant son environnement.

Puisant son inspirations de récit d'autres aventuriers et de leurs photos, Louis-Philippe a fait le choix d'une vie atypique mais difficile, avec pour seule récompense, la chance de voir des paysages époustouflants et de se nourrir de voyages uniques. Car la vie d'aventurier est une vie faites de risques, d'insécurité et d'inconnu, ou le challenge est au zénith du quotidien. 

louis philippe loncke

"L’aventure est une entreprise à risque. Le risque vient de la probabilité que quelque chose ne se passe pas bien, pas comme prévu. L’aventure commence lorsqu’on fait quelque chose que même les locaux ne font pas, que l’on sort clairement de sa zone de confort ou que le voyage a une certaine durée et donc le risque augmente. Attention, ce ne sont pas des qualificatifs mais bien un métier, un choix de vie. L’explorateur revient d’une expédition avec un enseignement scientifique au-delà de la photo et du film sauf s’il documente un lieu où peu d’hommes sont allés."

C'est en 2015 qu'il réalise son premier exploit, qui est aussi une world-first : il traverse la Vallée de la Mort à pied, en totale autonomie, du point le plus au nord au point le plus au sud. Deux fois tenté auparavant par un autre aventurier, ce challenge tout autant physique que mental a été remporté par Louis-Philippe en 8 jours au lieu de 6 prévu. 243 km à pieds uniquement, 43kg d'équipement et vivres sur les épaules dont 26,5 litres d'eau et une seule partenaire : la solitude. 

louis-philippe loncke

"La solitude ne me fait presque plus rien, je m’y suis habitué peu à peu. On emmène avec soi ses problèmes, son questionnement sur soi, sur les défis de notre société. Lorsqu’on marche seul, jusqu’à 20 heures par jour parfois, on a le temps de réfléchir même si on ne trouve pas forcément de réponses, mais ce qui est clair c’est qu’à la fin de sa traversée physique et morale d’un désert, on en ressort grandi avec un sentiment d’avoir été épargné et de vouloir faire le bien autour de soi." 

louis philippe loncke aventurier

Son projet futur est une nouvelle fois motivé par la question de l'eau et de notre consommation. Louis-Philippe souhaite traverser le désert de Simpson (Australie). Un désert qu'il connait bien puisqu'il l'a déjà foulé en 2008. Cette fois, son expédition risque d'être plus extrême, puisqu'il planifie de consommer un minimum d'eau par jour : "le message est clair : si je survis avec 3-4 litres d’eau par jour en faisant un effort mental et physique intense, on peut tous à notre niveau diminuer notre consommation individuelle de 20-50%. On consomme 150-200 litres par personne et par jour en Europe. Aux États-Unis et en Australie, dans certaines régions c’est le double ou le triple. Il est grand temps de tous faire un effort."

Pour suivre cet aventurier, c'est par ICI

Sources : MrMondialisation.org et Unmondedaventures.fr

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