STATIC IV : LE RETOUR 7 ANS APRÈS !



Pour les chanceux qui sont à New-York jeudi prochain, il faut passer au shop pour retirer des invitations. Pour les autres on regardera avec plaisir la prochaine Static IV sur notre écran. La dernière de la série date de 2007. Il aura donc fallu 7 ans à Josh Stewart pour produire l'une des seules vidéos indépendantes du monde du skate. Indépendante parce que financée par lui-même. Ce qui lui avait valu d'être sur la paille après la réalisation de la Static III. La période des vidéos indépendantes est maintenant révolue depuis le milieux des années 2000. Si cette pratique était relativement répandue dans le snowboard, notamment parce qu'elles étaient cofinancées par les marques, c'est un phénomène qui a disparu avant 2005 dans le skate. L'une des raisons était bien sûr le cout trop élevé et l'avènement des Youtube etc… Pourtant, rien de mieux pour un réalisateur que de pouvoir choisir avec qui travailler, ne pas avoir de deadline, et ne choisir que les skateurs qu'on préfère. C'est le pari tenu par Josh Stewart depuis le début de sa série Static

Dans une optique d'unité de réalisation, il a toujours tenu à tourner sur les spots des villes natales des skateurs. Ce qui lui a compliqué les choses quand il choisissait des skateurs européens (lui est de Boston), notamment. Londres et Paris (avec Soy Panday par exemple), en plus de la Floride, de Philly… c'était dispendieux. Il s'était aussi retrouvé avec Kenny Reed au moyen orient pour le deuxième volet ("Static II: The Invisibles" – 2004). Si l'excuse du skate pour voyager devait trouver une illustration, elle est ici.

"If I am working with a skater on a part, I’d want to distinguish for the audience what it is that makes that skater unique" 

Cette indépendance, il y tient pourtant, c'est sa liberté et ça devient aussi la nôtre en tant que spectateur. Pour le 4ème volet, il a restreint quelque peu son champs d'exploration en le cantonnant à NYC et ses environs, puis Miami. Il souhaitait garder une unité de ton, de couleur et revenir à son idée de départ, qui était de mettre en lumière la East Coast. Il a aussi beaucoup tourné la nuit, ce qui lui a valu quelques rencontres bien thugh, forcément. Le trailer très 90's témoigne de cette ambiance, les images nous ramènent meêm un peu plus loin dans le temps et évoquent un NYC pas tout à fait débarassé de ses démons par le nettoyage de Giuliani, opéré dans les années 90 (1994-2001).

C'est la seconde fois qu'il utilise du Gangstarr sur un trailer. Ce petit acapella de Guru confère aussi ce NY des 90' à l'ambiance. 

La vidéo sortira très prochainement mais rien n'a filtré sur le support, ni la date.

Le site des Static : Theorie of Atlantis

En savoir plus avec l'interview sur Monster Skateboard

En savoir plus avec l'interview sur Jenken Mag 

Pif