LOCALISME: LES SPOTS DE SURF LES PLUS CHAUDS



On pourrait s’imaginer que le surf c’est l’esprit à la cool et peace and love…Et bien non et parfois, on en est même très loin.
Le fléau de ce sport (avec les requins), c’est le localisme. Pour simplifier, c’est le fait que les “locaux” ne veulent pas de “touristes” sur leurs vagues.
L’une des causes de ce phénomène est la surpopulation des spots de surf. Tout le monde veut surfer au même moment et au même endroit. Ceux qui surfent ces spots toute l’année se sentent légitimes de pouvoir interdire leur spot et pensent qu’ils sont les mieux placés pour surfer leur vague. C’est une boucle sans fin, la surpopulation entraine les dangers qui peuvent devenirs des accidents et les locaux deviennent frustrés.
Même les meilleurs surfeurs du monde peuvent devenir la cible de locaux mécontents, à l’image de Kelly Slater qui s’est fait refaire la déco de sa voiture, ou encore du vénérable Nat Young (non pas le jeune surfeur du World Tour) qui s’est fait tabasser en Australie.

Voici quelques spots où l’accueil y est assez sympathique:

Pipeline, North Shore, Hawaii
C’est sans doute l’une des vagues les plus respectées et connues au monde. Pourtant la hiérarchie y est stricte. Les Black Shorts protègent leur vague. Vous pourrez les apercevoir dans les maisons qui longent la plage. Au moindre incident, vous en paierez le prix fort. Mieux vaut ramer vers le large jusqu’à ce qu’ils ne vous suivent plus.

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Silver Strand, Californie
Le beachbreak de Oxnard est protégé par la Silver Stand Locals. Et l’intimidation commence même avant d’entrer dans l’eau. Vous pouvez retrouver vos pneus crevés si vous vous êtes malencontreusement garé au mauvais endroit. Ils ont même leur chant de bienvenue “Local’s Only”. Voici quelques paroles : “Je descends sur la plage et qu’est ce que je vois/ Des voitures de touristes qui bloquent nos rues/ Ne savent-ils pas que la plage est réservée aux locaux/ Ne savent-ils pas qu’ils ne peuvent pas surfer notre plage”

Lunada Bay, Californie
Ce joyau du conté de Los Angeles offre de longues droites à surfer. Sunny Garcia lui même à conseillé de ne pas entrer là bas. C’est sans doute les falaises dangereuses, les bords rocheux et aussi ses locaux forts sympathiques qui encouragent ce choix. La bas, impossible de prendre une vague.

Mundaka, Pays Basques, Espagne
C’est probablement l’une des meilleures vagues d’Europe. Même si ils y sont moins violents, il y a quand même une petite armée prête à vous éjecter à tout moment.
Même Joel Parkinson a failli se faire éjecter de ses vagues lors de sessions.

El Quero, Iles Canaries
On l’appelle le “Pipeline de l’Europe”. Située sur l’île de Lanzarote, les vagues y sont puissantes. Par contre il y est impossible de surfer si vous n’êtes pas un local. Les surfeurs y sont renvoyés sous la menace de la violence et leurs voitures et matériels sont endommagés.

Alors avant de vous jeter précipitamment à l’eau il faut donc d’abord observer le spot. Savoir qui est qui, étudier le déroulement au pic, ne pas couper les priorités et surtout, ne pas l’ouvrir si on vous fait des remarques ou si on vous pique vos vagues. Parce que sinon les vagues dangereuses deviendront le cadet de vos soucis!

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